FarmaFlux, un accès sécurisé pour les officines dans le cloud privé

Gestion des flux de données

L’ensemble de ces transactions, ainsi que leur traitement, génèrent des flux colossaux de données. Et comme le nom de FarmaFlux le laisse entendre, sa principale raison d’être se trouve justement dans la gestion de ces flux. Ce n’est pas pour rien que FarmaFlux se définit elle-même comme le service des flux de données. Ou, comme le dit Marc Buckens : “Nous régulons le flux de bits et d’octets en provenance et en direction des officines”.

FarmaFlux veille à la sécurité et à l’uniformité de l’échange de données en provenance et en direction des officines. Elle garantit la qualité et l’exactitude des données qu’échangent les pharmaciens et veille à la sécurité d’utilisation des données des patients.

Infrastructure avec cloud privé

La gestion de ces flux de données suppose une infrastructure sous-jacente robuste et flexible. Il s’agit en outre d’une infrastructure critique sur laquelle chaque citoyen, pharmacien et prestataire de soins doit toujours pouvoir compter. “Nous avons cherché de ce fait un partenaire IT capable de nous garantir que toutes nos données, toutes nos applications et tous nos systèmes soient disponibles à tout moment, quoi qu’il arrive. C’est ainsi que nous sommes arrivés chez Proximus NXT, qui a conçu un cloud privé rien que pour nous.”

Les données personnelles de 11 millions de patients

FarmaFlux, qui a été fondée à l’initiative des associations professionnelles des pharmaciens, remplit une double mission. L’organisation veille à la qualité et à l’exactitude des données que les pharmaciens échangent avant qu’elles n’intègrent la base de données centrale du Dossier Pharmaceutique Partagé (DPP). Cette base de données, qui regroupe les informations de quelque 11 millions de patients, est devenue un outil indispensable pour les pharmaciens belges. D’autre part, FarmaFlux contrôle scrupuleusement la sécurité d’utilisation des données des patients partagées via le DPP.

Priorité absolue à la sécurité et à l’uniformité des données des patients

“Garantir la sécurité et l’uniformité lors de l’échange de données est notre priorité absolue,” explique Manon Buyl qui, en tant que pharmacienne experte, a été étroitement impliquée dans les projets réalisés par FarmaFlux au fil du temps. “Dans le cadre de ces projets, notre équipe interne se charge du développement, de la maintenance et du suivi 24/7 des connexions ou ‘pipelines’ par lesquels transitent toutes ces données afin que les pharmaciens puissent consulter et transmettre les données sans problème et à tout moment”, commente-t-elle.

Aucune période d’immobilisation envisageable

Pour l’infrastructure sur laquelle reposent tous ces systèmes et applications, FarmaFlux a recours depuis 2012 à l’expertise et aux services de Proximus NXT. “Il importe avant tout que nos données restent disponibles en permanence, à n’importe quel moment du jour et de la nuit. Nous ne pouvons nous permettre aucune période d’immobilisation, ne serait-ce qu’une seule minute, et encore moins une heure”, souligne Marc Buckens.

Une infrastructure 100 % redondante

Autre difficulté : l’énorme volume de données. “La seule application DPP représente 150 à 200 millions de fichiers que nous devons conserver pendant un an.” À la demande de Proximus NXT, FarmaFlux a opté pour une configuration entièrement redondante au départ de deux centres de données, à Evere et Malines. “En cas de défaillance d’un des deux centres, l’autre sera toujours opérationnel. Nous disposons aussi d’au moins deux serveurs d’applications identiques dans chaque centre. Aucun problème donc en cas de maintenance, car un des serveurs continue à fonctionner.”

Une collaboration fructueuse

“C’est une véritable collaboration qui s’est instaurée dès le départ avec Proximus,” conclut Marc Buckens. Un point de vue que Filip Marchal, Lead Private Cloud chez Proximus NXT, confirme. “Nous avons travaillé ensemble dès le début pour mettre les choses en place, en étroite concertation avec l’équipe de FarmaFlux. À mesure qu’augmentait le nombre d’officines, de patients et donc de données, nous avons procédé ensemble aux ajustements nécessaires – de l’actualisation de certains systèmes à l’ajustement d’exigences particulières. Nous avons ainsi construit ensemble un environnement tourné vers l’avenir, prêt pour de nouveaux projets.”