Kasper Dolberg doit donner un nouvel élan à sa carrière à Anderlecht

Kasper Dolberg est ce qu’on peut appeler un talent précoce. Le Danois découvre le football professionnel en mai 2015 avec le club de Silkeborg IF, le club de sa ville natale, alors qu’il n’a encore que 17 ans. L’imposant attaquant n’y fera que trois apparitions avant de filer quelques mois plus tard à l’Ajax Amsterdam, qui flaire le bon coup. Il fera ses débuts sous le maillot ajacide un an plus tard, après une saison d’adaptation chez les jeunes.

Dans la capitale néerlandaise, Dolberg s’impose rapidement comme titulaire. Il inscrit quelques buts importants et affiche toutes les qualités de l'attaquant moderne : un physique de déménageur, des qualités dos au but, dans la surface et de la finesse balle au pied. Il boucle sa première saison en Eredivisie avec 23 buts au compteur toutes compétitions confondues et s’illustre notamment en Ligue Europa. Le jeune Danois est alors vu comme un véritable crack.

Des débuts prometteurs

Pourtant, il aura du mal à confirmer son potentiel par la suite. Il reste encore deux saisons à l’Ajax mais il marque moins et doit partager le front de l'attaque avec Klaas-Jan Huntelaar. Il devra notamment se contenter d'un rôle de remplaçant en Ligue des champions lors du beau parcours des Amstellodamois qui les mènera jusqu’en demi-finale en 2019. Son bilan avec les Ajacides est toutefois plus qu’honorable puisqu’il aura en tout inscrit 45 buts et délivré 16 assists en 119 matchs.

En juillet 2019, l’Ajax le laisse cependant filer à l’OGC Nice contre la coquette somme de 20,5 millions d'euros. En France aussi, sa première saison est la meilleure (11 buts en 25 matchs). Le natif de Silkeborg aura ensuite du mal à répondre aux attentes chez les Aiglons. Commence alors une période d’instabilité pour le joueur, qui est prêté au FC Séville avec option d’achat à l’été 2022.

Reculer pour mieux sauter

Mais l’attaquant ne fait que huit petites apparitions et n'inscrit pas le moindre but en Andalousie. Son prêt est résilié et il est à nouveau loué en janvier, cette fois à Hoffenheim en Bundesliga. Mais bien qu’il joue un peu plus, ce prêt est un nouvel échec. À 25 ans, l’international danois (11 buts en 40 apparitions) dont la carrière a décidément bien du mal à décoller se trouve à un tournant.

À cet égard, rejoindre un club comme Anderlecht pourrait se révéler judicieux. Certes, le Danois ferait un pas en arrière d’un point de vue sportif par rapport aux clubs qu’il a connus, mais la Jupiler Pro League serait pour lui synonyme de temps de jeu et pourrait servir de tremplin idéal à ce stade de sa carrière. Son intégration serait en outre facilitée par la colonie danoise présente à Anderlecht et composée de Fredberg, Hemmersam, Riemer et Dreyer. Parviendra-t-il à se relancer en Belgique ? En cas de nouvel échec, le Danois pourrait bien devoir se contenter du statut d'éternel espoir...

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