Les stades mythiques: Maracanã
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Après Wembley la semaine dernière, coup de projecteur aujourd'hui sur le Maracanã, le décor iconique de deux finales de Coupe du monde et de nombreux autres matches de légende.
De Pickx

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Ce temple du football fut construit au Brésil en vue de la Coupe du monde 1950. Le nom Maracanã fait référence à la rivière du même nom, qui a donné son nom au quartier où le stade fut implanté. Le mot Maracanã est issu du tupi-Guarani local et désigne un type spécifique de perroquet.
En 1966, le stade, officiellement appelé Estádio Municipal do Maracanã, fut rebaptisé Estádio Jornalista Mário Filho, en hommage au journaliste Mario Filho, qui était un grand défenseur de la construction du stade.
En 1966, le stade, officiellement appelé Estádio Municipal do Maracanã, fut rebaptisé Estádio Jornalista Mário Filho, en hommage au journaliste Mario Filho, qui était un grand défenseur de la construction du stade.
Le plus grand stade de foot au monde
Malgré un léger retard, le Maracanã fut prêt pour accueillir la Coupe du monde 1950. Il fallut néanmoins attendre 15 ans avant que le stade ne soit complètement terminé. Ce grand projet devait montrer au monde entier, qui se remettait alors de la Seconde Guerre mondiale, qu'il faudrait désormais tenir compte des puissances émergentes comme le Brésil.
En tant que "temple du peuple", ce stade mythique pouvait accueillir jusqu'à 183.000 spectateurs de tous horizons, ce qui en fait le plus grand stade de football au monde. Poussés par le fanatisme presque religieux de leurs supporters, les Brésiliens comptaient bien décrocher leur premier titre mondial dans le sport numéro un du pays.
Lors du match de poule décisif contre l'Uruguay – il n'y avait pas encore de finale comme aujourd'hui – la Seleção pouvait se contenter d'un match nul. Mais la rencontre, qui restera dans les livres d'histoire comme le "Maracanaço", soit le choc du Maracanã, s'est soldée par une défaite 1-2 des Brésiliens. Un drame national pour la superpuissance du football, mais le match restera gravé dans les mémoires pour une autre raison. Avec une assistance officielle de 199.854 spectateurs (même plus de 210.000 officieusement), il demeure le match qui a attiré le plus de spectateurs dans l'histoire du football.
En tant que "temple du peuple", ce stade mythique pouvait accueillir jusqu'à 183.000 spectateurs de tous horizons, ce qui en fait le plus grand stade de football au monde. Poussés par le fanatisme presque religieux de leurs supporters, les Brésiliens comptaient bien décrocher leur premier titre mondial dans le sport numéro un du pays.
Lors du match de poule décisif contre l'Uruguay – il n'y avait pas encore de finale comme aujourd'hui – la Seleção pouvait se contenter d'un match nul. Mais la rencontre, qui restera dans les livres d'histoire comme le "Maracanaço", soit le choc du Maracanã, s'est soldée par une défaite 1-2 des Brésiliens. Un drame national pour la superpuissance du football, mais le match restera gravé dans les mémoires pour une autre raison. Avec une assistance officielle de 199.854 spectateurs (même plus de 210.000 officieusement), il demeure le match qui a attiré le plus de spectateurs dans l'histoire du football.

La malédiction du Maracanã
Le stade où Flamengo et Fluminense ont élu domicile ne sourira jamais réellement aux Auriverde. Après une rénovation complète en vue de la Coupe du monde 2014 et des Jeux olympiques deux ans plus tard, le temple du football est à nouveau le théâtre d'une finale de la Coupe du monde.
Pour les Brésiliens, l'occasion est belle de faie oublier le mauvais souvenir de 1950. Emmenés par Neymar, ils n'atteindront toutefois pas la finale et manqueront leur rendez-vous avec le Maracaña. En quart de finale contre la Colombie, le capitaine de la Seleção fut contraint de quitter la pelouse tandis que Thiago Silva écopa d'un carton jaune synonyme de supension pour la demi-finale contre l'Allemagne, une rencontre restée dans tous les esprits. La Mannschaft a littéralement humilié le pays hôte pendant nonante minutes. Verdict final: 1-7 et une superpuissance du football en deuil.
La victoire finale au tournoi olympique deux ans plus tard ne fera qu'apaiser un peu la douleur. Peut-être devrons-nous encore attendre encore 60 ans pour voir triompher sur ses terres le pays du joga bonito.
Lisez également notre premier épisode consacré à Wembley.
Pour les Brésiliens, l'occasion est belle de faie oublier le mauvais souvenir de 1950. Emmenés par Neymar, ils n'atteindront toutefois pas la finale et manqueront leur rendez-vous avec le Maracaña. En quart de finale contre la Colombie, le capitaine de la Seleção fut contraint de quitter la pelouse tandis que Thiago Silva écopa d'un carton jaune synonyme de supension pour la demi-finale contre l'Allemagne, une rencontre restée dans tous les esprits. La Mannschaft a littéralement humilié le pays hôte pendant nonante minutes. Verdict final: 1-7 et une superpuissance du football en deuil.
La victoire finale au tournoi olympique deux ans plus tard ne fera qu'apaiser un peu la douleur. Peut-être devrons-nous encore attendre encore 60 ans pour voir triompher sur ses terres le pays du joga bonito.
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