Dans les scènes d’amour au cinéma, on ne fait pas toujours semblant !

Cinéma | Ces films dans lesquels les scènes de sexe ne sont pas simulées...

De Pickx

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Le cinéma nous a souvent gâtés en matière d'ébats amoureux.  Certaines scènes à l'écran sont tellement torrides qu'on peut difficilement croire qu'elles sont factices. Et des acteurs célèbres ont même osé l'impensable en jouant des scènes de sexe non simulée devant la caméra. Voici un best of des 10 scènes les plus cul-tes du grand écran...

Halle Berry et Billy Bob Thornton dans "À l'ombre de la haine"

Billy Bob Thornton et Halle Berry jouent, en 2001, le drame discret d'un amour apparemment impossible. C'est l'une des scènes de sexe les plus marquantes de ces dernières années. L'actrice oscarisée se donne à Billy Bob Thornton dans un échange aussi désespéré que sauvage. Et dire que l'actrice avait peur au début de sa carrière d'apparaître nue sur grand écran !

Robert Pattinson dans "Little Ashes"

Dans le film "Little Ashes", tourné en 2008, Robert Pattinson joue le rôle de l'excentrique Salvador Dalivet doit tourner plusieurs scènes homosexuelles pour les besoins du scénario. Pattinson raconte: "Pendant le tournage de ce film, j'ai décidé d'arrêter de simuler. J'étais Dali et je devais me déshabiller et me masturber pendant plusieurs scènes, je veux dire vraiment me masturber. Mon visage pendant l'orgasme est gravé pour l'éternité dans ce film..."

Willem Dafoe, Charlotte Gainsbourg et Shia LaBoeuf dans "Nymphomaniac"

Toutes les scènes érotiques du film "Nymphomiac" (2013) de Lars von Trier sont réelles. Dans une interview à la chaîne musicale américaine MTV l'acteur Shia LaBeouf explique: "Ce vous voyez à l'écran est ce qui se passe vraiment. D'ailleurs, sur l'avertissement en haut du scénario il était inscrit que tout ce qui était écrit serait réellement joué."

Un film qui fait la controverse
 
Les acteurs qui font vraiment l'amour dans des films mainstream suscitent souvent la controverse et l'incompréhension. Le sulfureux Lars von Trier n'en a cure, comme le prouve "Nymphomaniac". Ce drame en deux parties décrit une nymphomane auto-avouée (Charlotte Gainsbourg) qui raconte sa vie au fil de ses aventures érotiques. Vu le nombre de véritables scènes de sexe, le film avait déjà acquis sa notoriété bien avant sa sortie en salles. À côté des acteurs célèbres, dont Willem Dafoe, Jamie Bell et Shia LaBoeuf, il a également fait appel à des «doublures» pour interpréter les scènes les plus hot.

Lars von Trier, un habitué du genre
 
Ce n'est pas la première fois que Von Trier réalise de réelles scènes de sexe. Auparavant, il l'avait déjà fait pour "Antéchrist" (2009 - également avec Gainsbourg et Dafoe) et "Les Idiots" (1998).

Divine dans "Pink Flamingos"

"Pink Flamingos" (1972) est l'un des films les plus célèbres du réalisateur underground, John Waters. Ce film à petit budget, initialement jugé déviant, pervers et trash, est devenu avec le temps cultissime. Le film montre comment la drag queen criminelle "Divine", mérite pleinement le titre très convoité de  "personne la plus répugnante au monde". La scène finale du film où Divine mange réellement les excréments de chien et celle où elle satisfait oralement son fils Cracker, sont des moments explicites de cette perle du cinéma underground.
 

Marilyn Manson et Evan Rachel Wood dans le clip vidéo de "Heart Shaped Glasses"

Dans le clip vidéo de "Heart Shaped Glasses", sorti en 2007, on voit Marilyn Manson faire l'amour pour de vrai avec sa jeune petite amie Evan Rachel Wood, maculée de sang. Inutile de préciser que ce clip ne convient pas aux jeunes âmes innocentes !
 
"Heart Shaped Glasses", réalisé par Marilyn Manson lui-même, est considéré comme un clip désastreux. La chanson elle-même est entrée dans l'histoire comme son pire single.

Malcolm McDowell dans "Caligula"

Comme un certain nombre d'autres films de cette liste,  "Caligula" est toujours interdit dans certains pays. Le film de Tinto Brass a fait le buzz en 1979 pour son contenu pornographique. L'histoire de l'empereur romain Caligula a été initialement conçue comme un drame historique mais Bob Guccione, le producteur du film, n'était pas vraiment satisfait du résultat. Il vira son réalisateur Brass et nomma un nouveau monteur. Ensemble, ils tourneront des scènes supplémentaires  avec des acteurs porno et insèreront ces images dans le film.

Les scènes qui ont été ajoutées par Guccione et son acolyte comprennent des pénétrations, masturbations, fellations et éjaculations non simulées. Dans le reste du film, on retrouve néanmoins des scènes érotiques exceptionnelles. Toutes les rumeurs qui ont couru sur l'acteur Malcolm McDowell trouvent leur origine dans ce tournage.

Julie Christie et Donald Sutherland dans "Don't Look Now"

Dans "Don't Look Now" (1973) Sutherland et Christie jouent un couple qui pleure la mort de sa fille. En Vénétie, ils rencontrent deux religieuses catholiques, dont l'une prétend qu'elle est voyante et qu'elle a établi un contact avec la disparue. La femme leur donne également un sinistre message venant de l'au-delà qui leur apprend que leurs vies sont également en danger.

Sexe simulé ou non, le mystère plane toujours
 
"Don't Look Now" est connu pour ses scènes de sexe peu conventionnelles. Aujourd'hui encore, on prétend que Sutherland et Christie ont eu des relations sexuelles non simulées pendant le tournage. "Donald Sutherland et Julie Christie ont vraiment fait l'amour sur le plateau," témoigne un caméraman. "Il était clair pour moi que cela n'était pas feint. Ils ont eu des rapports sexuels devant la caméra." Mais tant Sutherland - connu pour son rôle du président Snow dans de "The Hunger Games"- que Christie ont démenti que ces scènes de sexes étaient réelles. Qui faut-il croire ?

Chloë Sévigny et Vincent Gallo dans "The Brown Bunny"

Que reste-t-il aujourd'hui de "The Brown Bunny" (2003), si ce n'est la longue scène de quatre minutes dans laquelle l'actrice  Chloë Sévigny, alors inconnue, a des relations sexuelles orales avec l'acteur Vincent Gallo (également scénariste, producteur et réalisateur du film). Gallo joue le rôle de Bud, un pilote de moto. Sur le chemin du retour de la Californie, il pense à son ancien amour, Daisy (Sévigny). Sevigny dira plus tard de la scène avec Vincent Gallo: "Cela n'était pas si compliqué, j'avais déjà été assez intime avec Vincent." Et Vincent Gallo d'avouer que cela faisait un certain temps qu'il était obsédé par Chloë Sévigny et même bien avant qu'il lui ait proposé le rôle.

L'Empire des sens

"L'Empire des sens", film japonais de 1976, est sans doute le plus célèbre exemple de sexe non simulé au cinéma. Plusieurs actes sexuels y sont montrés sans artifices à l'écran. Le film n'a pu être réalisé que parce qu'il était officiellement soutenu par une production française. Le réalisateur Nagisa Oshima a suscité la controverse tout au long de sa carrière et en particulier avec ce film. De par son contenu explicite,  "L'Empire des sens" a été censuré entre autres en Grande-Bretagne, au Canada et au Portugal. Ce film est aussi le dernier à avoir été saisi en Belgique et interdit ensuite de diffusion pendant une longue période.

Un chant d'amour

Nous conclurons avec un film plus ancien : "Un chant d'amour", court métrage réalisé en 1950 par Jean Genet. L'intrigue de ce film tourne autour d'un complot voyeuriste. Deux prisonniers entretiennent une relation sous les yeux de leur sadique geôlier. Ce dernier, excité en voyant un des deux prisonniers se masturber, se laisse dérober son arme et est tué après une brève confrontation. Les scènes de sexe explicites et les connotations ouvertement homosexuelles ont justifié la censure du film. C'est en partie à cause de cette controverse que Genet n'a par la suite plus jamais réalisé aucun film.

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