Les avions les plus rapides du monde

Info | Les visiteurs réguliers l'auront déjà compris depuis longtemps : nous avons un petit faible pour la vitesse. Cette fois-ci, il est question d'avions car s'il y a quelque chose qui peut faire voler en éclats le mur du son, ce sont bien les avions. Voici le top dix étourdissant, classé du plus lent (enfin si l'on peut dire) au supersonique. Nous commencerons par les 1.323 km/h que le pilote de chasse Horace Hanes a atteint en 1955 (!) avec son North American F-100 Super Sabre. Oui, oui ! Un avion de chasse et

De Pickx

Partager cet article

Les visiteurs réguliers l’auront déjà compris depuis longtemps : nous avons un petit faible pour la vitesse. Cette fois-ci, il est question d’avions car s’il y a quelque chose qui peut faire voler en éclats le mur du son, ce sont bien les avions. Voici le top dix étourdissant, classé du plus lent (enfin si l’on peut dire) au supersonique. Nous commencerons par les 1.323 km/h que le pilote de chasse Horace Hanes a atteint en 1955 (!) avec son North American F-100 Super Sabre. Oui, oui ! Un avion de chasse et ce n’est certainement pas le dernier de la liste.

Rule Brittannia

Pour avoir le neuvième avion le plus rapide au monde, il faut franchir la mer en direction du Royaume-Uni. Seuls deux exemplaires de l’avion supersonique Fairey Delta ont été construits et le second  a atteint la vitesse non négligeable de 1822 km/h. Ce record de vitesse est resté aux mains de l’Europe pendant un an.  Après quoi, les appareils américains et russes ont retrouvé leur hégémonie. Avec les années cinquante et soixante du siècle précédent et la Guerre Froide qui battait son plein, le Fairey Delta a quitté les sommets.

Vaudou

Retour aux États-Unis en 1957, quand un McDonnell F-101A Voodoo a survolé sa base Edwards Air Force Base en Californie à 1943,5 km/h. Tous les pilotes qui ont volé avec ce type d’avion arborent fièrement un insigne spécial sur l’épaule qui atteste qu’ils ont su manier un F-101A. Sur l’emblème figure un masque de vaudou ailé au fier surnom de One-oh-Wonder en dessous. Détail intéressant : les mécaniciens qui ont dû faire l’entretien d’un appareil Voodoo étaient surnommés affectueusement les « guérisseurs » par le reste de la base aérienne.

Starfighter

Tout a été très vite dans les années cinquante du siècle passé car déjà en mai 1958, un pilote de cette même Edwards Air Force Base a atteint la vitesse de 2259.5 km/h, mais cette fois avec un Lockheed F-104C Starfighter. Tous les appareils dont l’armée américaine s’était débarrassée au début des années soixante ont recommencé une nouvelle vie quelques années plus tard en Jordanie, à Taïwan et au Pakistan.

La gloire russe

Nous grimpons d’un nouveau cran : il est enfin temps de passer à la Russie. Lorsque Georgii Mosolov a pris place dans son Ye-66 (disons plutôt un MiG) le 31 octobre 1959, il n’aurait sans doute jamais pensé atteindre les 2388 km/h. La machine de la propagande russe tournait à plein régime et Mosolov est devenu un héros populaire (aussi parce qu’il a battu durant quelques mois  le record d’altitude à pratiquement 35 kilomètres). Mais il n’a pas attiré les regards longtemps…

De courte durée

…en effet, deux mois plus tard, le record de vitesse revenait à nouveau aux États-Unis. Une fois de plus avec un avion de l’Edwards Air Force Base, un Convair F-106 Delta Dart qui a donné du fil à retordre au tout nouveau record de Mosolov en atteignant les 2455,7 km/h. Le Convair était un appareil fiable car ce n’est qu’en 1998 que le tout dernier appareil a été envoyé à la retraite par l’armée américaine.

Sur le sentier de la guerre

Les jets ont commencé à plafonner lentement, mais sûrement. En témoigne cette liste. Le 22 novembre 1961, un McDonnell-Douglas F-4 Phantom II spécial de l’armée navale américaine passait la barre des 2585,1 km/h. Le F-4 a connu son moment de gloire (ou de honte, ça dépend comment on voit les choses) pendant la Guerre du Vietnam des années soixante et septante. Il refera son apparition plus tard, cette fois pendant la guerre qui opposa l’Irak à l’Iran dans les années quatre-vingt. Un oiseau de la mort…

Une épave d'avion

2681 km/h ! Pas mal pour un Mikoyan-Gurevich Ye-150 reconstitué. Voici une histoire « à la russe », caractéristique de cette période : le Ye-150 a reçu un moteur qui tombait en pièce après un vol et demi, un parachute de freinage qui posait problème en permanence et une boîte de vitesses qu’il fallait brosser après chaque vol. Et malgré tout, il atteignait facilement  mach 2,65 et grimpait à une altitude de 21 kilomètres s’il fallait. Pas étonnant que l’état-major de l’armée n’a jamais donné son autorisation pour installer des armes sur ce type peu fiable.

À peu de choses près

Le Lockheed YF-12A manque la palme de peu avec sa vitesse de pointe de 3331,5 km/h. Mais pas de regrets, car cet ancêtre du Lockheed A-12 et du Lockheed SR-71 a tracé la voie à l’avion le plus rapide officiellement pour l’instant, le  SR-71 Blackbird que vous pourrez découvrir à la page suivante.

Et le plus rapide est…

Et le voici donc. Regardez-le bien car vous n’auriez pas le temps de le voir passer dans la réalité. Le Lockheed SR-71 Blackbird atteint Mach 3.3 les doigts dans le nez, ce qui représente 3530 km/h. Toutefois, le record officiel est établi à 3529.6 km/h, juste un peu moins. Fait étonnant : 32 appareils de ce type ont été construits, ils ont tous été utilisés pendant des combats et aucun d’eux n’a été abattu. En revanche, 12 d’entre eux se sont écrasés en raison de défaillances techniques ou d’accidents, ce qui classe sans nul doute cet appareil parmi les avions de combat les plus malchanceux. Le personnel d’entretien de ce type d’avion le qualifiait de « vipère ».

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top