Entreprendre à l’international : une success-story qui donne des idées
Publié le 26/09/2018 dans Inspiration
Quel entrepreneur ne souhaite pas développer son activité à l’étranger ? Et pourquoi ne pas tout simplement faire de ce rêve une réalité ? L’agence photo que Claude Smekens (64 ans) a créée avec sa femme montre que c’est parfaitement possible.
Claude est dans la photo depuis près de 30 ans. Il a entamé sa carrière comme photographe communal, avant de prendre un virage à 180° il y a 15 ans : il a troqué son appareil photo analogique contre un appareil numérique et s’est consacré à la photographie d’intérieur. Une décision qui s’est avérée payante. ‘En tant qu’entrepreneur, il faut évoluer’.
Réussir dans son propre pays ne peut que très vite donner des ailes. ‘Un jour, une agence en Angleterre s’est intéressée à mon travail’, explique Claude. ‘Elle m’a demandé si elle pouvait promouvoir mes photos. J’ai bien sûr dit oui. Je n’avais rien à perdre !’
La qualité finit toujours par l’emporter
Avant qu’il ne s’en rende compte, son travail paraissait dans des magazines d’intérieur britanniques et australiens. ‘Par la suite, j’ai été remarqué par une agence italienne. Cela a débouché sur des commandes pour Vogue, Marie Claire, les magazines AD en Russie et en Italie et d’autres magazines prestigieux’.
L’histoire de Claude montre que la qualité finit toujours par l’emporter. Son travail se vend pour ainsi dire tout seul. ‘J’ai un site web en anglais qui est régulièrement mis à jour, mais autrement, je n’ai pas besoin de faire beaucoup de publicité. Nous sommes à peine présents sur les réseaux sociaux. Ma femme et moi, nous nous occupons de tout. Nous devons donc faire des choix. Une bonne équipe peut aller loin, même si elle ne compte que deux personnes’.
Osez penser international
Certains entrepreneurs se montrent frileux quand se pose la question de se développer à l’étranger. Selon Claude, rien ne justifie ce sentiment. ‘En fin de compte, c’est partout pareil. Il faut livrer à temps, respecter les délais. Et travailler dur, bien sûr. Autrement, vous n’y arrivez pas. L’engouement international pour notre travail nous incite à repousser sans cesse nos limites’.
Il n’y a donc aucune différence entre la Belgique et le reste du monde ? ‘Bien sûr que si. Il y a la barrière de la langue, même si dans notre secteur, c’est un peu moins vrai. La langue véhiculaire est l’anglais. Nos clients ne s’expriment pas tous aussi bien, mais la plupart du temps, il n’y a presque pas de problèmes de communication’.
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La confiance réciproque
Et après ? ‘Le marché international peut parfois se montrer plus exigeant, par exemple en termes d’exclusivité et de soutien. C’est surtout le cas aux États-Unis. Mais, en contrepartie, ils paient mieux’.
Nous avons même de très bons contacts avec un pays comme la Russie. Et s’il arrive que la communication passe moins bien, on finit toujours par s’entendre. ‘Nous n’avons jamais dû entreprendre de démarches juridiques parce que nous n’avions pas bien été payés. Si vous ne laissez pas traîner les choses et que vous suivez tout comme il faut, vous en récoltez les fruits. Entretenir de bonnes relations avec vos clients est l’élément le plus important’.
Pour en savoir plus sur Claude Smekens Photography, rendez-vous sur web www.claudesmekens.be.
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